vendredi 14 mai 2010

Petit passage à Paris, Dubai et arnaques - Arrivée (Partie 1)

Retour à paris le vendredi 07 mai au matin, départ pour Delhi le mercredi 12 mai en début d'après-midi, c'est pour vous dire que c'était intensif... mais le prochain voyage s'annonce encore plus sur les chapeaux de roue, enfin vous verrez par vous-même.

Préparez-vous à une longue histoire. J'ai d'ailleurs préféré la couper en deux parties, histoire d'alléger le nombre d'aventures que vous allez vivre à mes côtés pendant ce court instant. Prêt(e)? ;)

Départ vers l'IGI

Non pas vers "ici" mais bien vers "l'IGI", ou plus explicitement l'Indira Gandhi International Airport, le seul aéroport international - à ma connaissance - de Delhi. Je suis dans la rue avec mes bagages, devant mon appartement, à attendre le taxi que j'avais commandé la veille pour 8h45.

7h45
Je reçois un SMS de confirmation: le chauffeur un tel dans la voiture numérotée tant viendra me chercher à l'heure prévue. On va l'appeler chauffeur 1.

8h30
Je reçois un nouveau SMS de confirmation me disant qu'un deuxième chauffeur viendra me chercher à l'heure prévue. Lui, on l'appellera chauffeur 2. Mais aucune information concernant chauffeur 1. Etrange...

Quasiment au même instant, je reçois l'appel d'un chauffeur (on le nommera 3) qui me confirme qu'il viendra me chercher à 9h00.

9h00
Bon, un... enfin, trois taxis en retard c'est pas si étonnant.

9h10...
J'appelle le chauffeur 3. Je me rends compte qu'il ne comprend pas un mot d'anglais, alors je fais semblant de dire oui sous le regard amusé de mon frère, j'arrive à deviner qu'il sera là dans 20 minutes, et je raccroche. J'appelle chauffeur 1 qui m'apprend qu'il n'est pas disponible et qu'il a délégué sa course à quelqu'un d'autre - déduisez, à chauffeur 2. J'appelle chauffeur 2 qui me dit qu'il sera là dans 30 minutes.

9h20... *soupir*
J'appelle Meenu afin de trouver une solution. Elle me propose de lui donner le numéro de chauffeur 1 (celui qui ne comprend pas l'anglais) afin de l'aider à trouver l'appartement. Je lui propose de lui envoyer par SMS. Alors que je cherche un moyen simple de recopier le numéro de téléphone dans un SMS, le chauffeur 3... enfin je crois... finit par arriver à l'appartement. Je préviens donc Meenu que je peux enfin me rendre à l'aéroport (en croisant les doigts qu'il n'y ait pas trop de circulation), et je laisse le portable à Daniel, inutile de l'apporter avec moi en France. C'est lui qui s'occupera de fermer l'appartement et donner les clés au responsable du lotissement.

10h30
J'arrive à l'aéroport. La lenteur des contrôles (seules les personnes munies de billets imprimés et de passeports peuvent passer) ne font qu'accentuer mon impatience, et lorsque je passe à l'enregistrement, je ne donne pas de bagage en soute car n'étant pas très chargé. Je me rends compte, trop tard, que j'ai oublié d'enlever mon ciseau à ongles de ma trousse de toilettes, que je me ferai bien sûr confisquer au passage des machines à rayons X. Enfin, ils n'ont pas songé à prendre mes lames de rasoir...

(film, assoupissement, repas, bruits de moteur à réaction)

Vers Boulogne

Bien heureux de ne pas avoir de bagages à récupérer, je me fais interpeller par des conducteurs de taxi dès la sortie de la douane, et j'accepte d'en suivre un vers l'endroit où est garé son véhicule.

- Vous avez déjà pris un taxi moto?
- Hein?
- Hé bien, c'est un taxi, mais en moto. On propose ce service aux personnes avec peu de bagages.
- Ho. Hé bien, pourquoi pas. Ça fonctionne pareil? Quels sont les tarifs?
- Vingt euros de prise en charge, puis deux euros par kilomètre.

Rapide calcul. Environ 33 km me sépare de Boulogne, ce qui revient à un total de 86,00€.

- Désolé, mais c'est largement moins intéressant que le taxi, j'en reviens à plus de vingt euros plus cher!
- Je vois. Hé bien prenez ma carte pour une prochaine!

C'est ça. La prochaine fois, je vous demanderai la grille des tarifs détaillés ainsi que votre carte de chauffeur de taxi.

Sur Paris

Alors quelle impression fait Paris à un nouvel "étranger" ayant habité Delhi pendant un mois? Hé bien... c'est vide. Pourtant je me souvenais que la capitale était animée. On dirait que la ville a pris un cachet tranquillisant.  C'est presque calme, trop bien rangé, trop net!

Les choses qui sont un plaisir à retrouver:
  • La facilité du transport de porte à porte (métro).
  • Le froid (je me suis promené la majorité du temps en T-Shirt tout en en profitant!).
  • Les paiements par carte bancaire, même pour les achats de 1,00€.
  • Les magasins à proximité.
  • La viande, le vin et le fromaaaage.
  • Une connexion web de qualité et le débit qui va avec :D
  • Les prix affichés.
Ce qui marque:
  • L'ennui notable qui se lit dans les yeux des gens. En Inde, à chaque fois que l'on prend ne serait-ce que le transport, c'est déjà une aventure. On vit tout à fond, car on y est obligé, et n'importe quelle sortie donne une histoire intéressante à raconter. La monotonie du train-train quotidien français enlise les gens dans une passivité peu envieuse.
  • La disponibilité immédiate de quasiment toute chose homogénéise leur valeur: trouver une bouteille non périmée dans un mall ne relève plus de l'exploit héroïque, du coup on s'ennuie quand même un peu. Heureusement qu'il me reste la motivation d'exceller chaque jour dans mes blagues chez Viadeo!
  • La méfiance des Français vis-à-vis de leurs voisins rend le peuple relativement fermé. Alors qu'un étranger est accueilli avec chaleur en Inde pour peu que vous arriviez à communiquer en anglais, les précautions d'usage freinent le Parisien à se lier rapidement d'amitié avec un nouveau venu.
Notez que je ne dis pas ne pas avoir profité de mon séjour sur Paris, au contraire, il s'est révélé être trop court et très intense, mais ce sont les choses qui me sont venues à l'esprit alors que je traînais de nouveau dans le quartier de l'Opéra.

(Fin du voyage d'arrivée. N'hésitez pas à lire la suite pour découvrir ce qu'il s'est passé au retour ainsi que les photos de l'aéroport de Dubai!)

1 commentaire:

  1. Et pour ce qui est des blagues chez Viadeo, croyez moi, il y a du lourd... C'est bien simple : on a pas reconnu le niveau sonore de l'OpenSpace pendant 2 jours... ;-)))

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