dimanche 5 décembre 2010

Jeux du Commonwealth 2010 (Partie 2)

Que dire à part que j'aurai du poster ce message il y a déjà quelques semaines? L'important c'est qu'il soit posté, note, donc on va dire que la faute est réparée.

Le 12 octobre 2010, nous voilà partis pour les jeux du Commonwealth de nouveau, mais cette fois-ci avec toute les équipes d'ApnaCircle: une sortie d'entreprise, en somme. Si vous ne vous rappelez plus de ma première sortie, elle s'était faite au Siri Fort Complex Center pour aller voir du squash.

Au travail, nous nous voyons offrir des T-Shirts affichant le logo de la société. Malin, nous profitons de l'occasion pour nous faire un peu de pub gratuite. Nos tickets en main, nous partons en moyens de transport divers (moto, voiture, ...) jusqu'à la station de métro la plus proche de la ligne qui nous mènera au stade. Perspective: aller voir l'athlétisme et peut-être espérer voir l'Inde décrocher une médaille d'or.

Peu avant de partir, le staff se met aux couleurs d'ApnaCircle.
Court arrêt sous un pont pour décider de la route à prendre...
...et c'est reparti...

jeudi 18 novembre 2010

Diwali

La Diwali est un peu comme notre Noël à nous. Nouvel An indien (selon le calendrier Shalivahana, ou hindou) à l'occasion duquel les habitations se couvrent de lumières: la ville se transforme alors en un véritable spectacle de lumières et de sons, bruyante au point de faire trembler les murs -- sans rigoler! -- et de faire croire qu'il pleut dehors, tellement nombreux sont les pétards qui éclatent les uns après les autres.

Les jours précédents cette célébration, la ville revêt ses habits de lumière peu à peu, jusqu'à atteindre le point d'orgue un jour avant la Diwali. Néanmoins, un jour avant cette date encore (soit deux jours avant la Diwali, vous suivez?), les Indiens offrent des cadeaux aux personnes qui leur sont proches: les cadeaux offerts ce jour-là sont sensés apporter la fortune.

Mais évidemment, les décorations ne sont pas limitées aux immeubles, on fête aussi l'évènement au travail! Et qui plus est, ApnaCircle se met en quatre pour offrir des cadeaux à ses employés, présent que j'ai eu l'honneur de recevoir! Voici quelques clichés pris à cette occasion.

L'entrée des locaux.
En attendant le reste du personnel.
Raj recevant son présent: "Happy Diwali!".
Les cartons avant distribution... et les délicieux chocolats sur le côté droit!

jeudi 4 novembre 2010

Jeux du Commonwealth 2010 (Partie 1)

Bon ok ils sont passés depuis deux semaines, bientôt trois... mais ça n'empêche pas d'écrire un billet sur le blog quand même! A deux jours de la Diwali, dont j'aurai l'occasion de reparler, je vous propose de découvrir ma première expérience aux jeux du Commonwealth de cette année, en compagnie de Raj.

Squash

Alors pourquoi aller voir du squash alors que nous jouons tous les jours au tennis de table et que ce sport est présenté lors des jeux? Simplement pour faire découvrir cette activité à Raj, mais aussi histoire de voir quelque chose de différent. Nous avons donc acheté nos billets sur internet (pour la somme incroyable de Rs. 200,00, soit environ 3,20€), où nous avons eu la mauvaise surprise d'apprendre qu'il fallait aller les chercher... sur Delhi.

Samedi venu, direction le bâtiment du State Trading Corporation, après une petite demi-heure de trajet en métro.

Non loin de l'entrée.
Le bâtiment du State Trading Corporation.
Là, une queue d'un kilomètre de long nous attend. Bien que nous étions large sur le timing, elle nous a clairement fait comprendre que nous ne serions jamais à l'heure pour le début des évènements.

Il va vraiment falloir faire cette queue?!
Chose inespérée et un peu gênante, nous apprenons rapidement qu'il existe en fait une file réservée aux étrangers. Me voilà à passer devant tout le monde pour récupérer nos deux billets... ainsi que les quatre de celui qui m'a alpagué avant mon entrée dans l'office: malin, le bonhomme, il m'a demandé si ça ne me gênait pas de récupérer ses billets en même temps.

Comprenant sa situation, j'ai accepté, ça n'allait pas changer grand-chose à tout ceux qui attendaient déjà, de toute manière. Une fois les billets en main, nous prenons l'autorickshaw en direction du Siri Fort Sports Complex.

lundi 11 octobre 2010

Rishikesh

Attention les yeux, ce billet contient beaucoup de photos!

Le voilà enfin, ce satané message sur Rishikesh que j'ai promis de faire il y a déjà trop de temps maintenant! Première occasion de pouvoir enfin voyager avec Marie-Lisa qui avait, je vous le rappelle, raté notre superbe voyage à Vârânasî la semaine d'avant. Aujourd'hui, enfin non, le 17 septembre plus exactement, hop, nous voilà à nous retrouver à la gare de Nizamuddin, où les passagers n'hésitent pas à piquer un petit somme.

Les voyageurs en pleine sieste. La question est de savoir comment il se réveillent à l'heure.
A l'origine, Raj devait nous accompagner, mais il a dû annuler l'excursion parce qu'un des membres de sa famille venait sur Delhi ce week-end là. Tant pis. Heureusement, sachant que tous nos espoirs reposaient sur lui pour nous faire le tour de la ville, que Marie-Lisa a pu dégoter un guide sur place grâce à ses connaissances.

(Train.)

Rishikesh par rapport à New Delhi (environ 220km).

Promenade le long du Gange


L'arrivée sur Haridwar (ville depuis laquelle nous rejoindrons Rishikesh par la route) se fait au petit matin... mais vraiment tôt: 4h00. Le guide, présent devant la gare, nous salue grandement lorsque nous nous voyons, et je reste bouche bée de voir l'énergie qu'il peut avoir à une heure aussi matinale. Il est accompagné de sa fille, une jolie indienne tout aussi réveillée. Marie-Lisa s'inquiète du temps qu'ils ont dû attendre à cause du retard de notre train. "Pas de problème", répond le père, "nous n'attendons que depuis une heure!" Ha bon! Dans ce cas...

Une heure de route plus tard, nous voilà arrivés au domicile dudit guide, une maison en presque campagne composée de quelques pièces -- quatre ou cinq -- où nous nous installons le temps que le soleil se lève. Après un accueil chaleureux et un moment de discussions endormies (pour ma part), nous voilà partis pour une promenade sur le bord du Gange avec vue sur Rishikesh. Un moment féerique.

Mais avant, petit tour sur le toit pour prendre quelques clichés des alentours. Les nuages flottent sur les arbres, ce qui donne un paysage vraiment fantastique.

Un tapis de nuages recouvre la cime des arbres au loin.

vendredi 8 octobre 2010

Rétroviseur dans le brouillard

Hier, sur le chemin du travail, gros brouillard blanc et épais, bien que haut au-dessus de nos têtes. La ville de Noida est passée de commune à féerique à cause d'un simple changement météo. Mais bon, vu qu'on est en Inde, il ne pouvait pas y avoir que ça, et c'est donc sans surprise que j'ai vu le rétroviseur de l'autorickshaw se décrocher alors que nous allions faire un U-turn.

Le raccrocher aurait nécessité la vis qui a sûrement du tomber sur la chaussée on ne sait où, donc finalement le chauffeur le décrochera complètement et le rangera dans son fourre-tout (c'est-à-dire: sous le siège avec la roue de secours).

Voilà un travail bien fait!

Vous noterez que les nombreux militaires que l'on voit sur le chemin sont ceux assurant la sécurité pour les jeux du Commonwealth qui se tiennent en ce moment dans la capitale.


Le chauffeur décroche le rétroviseur...
Et on est reparti.

mercredi 22 septembre 2010

Les "nouvelles" pubs dans le Times of India

Hier, dans le journal, une pub assez originale!

mardi 21 septembre 2010

Remplir sa bouteille d'eau à l'indienne

Je crois que ça se passe de commentaire... ;)

lundi 20 septembre 2010

Vârânasî

Attention les yeux, ce billet contient énormément de photos!

Non, non, je ne me suis pas trompé dans les accents comme le prouve la page correspondante sur Wikipédia, bien qu'il soit difficile de savoir comment ses auteurs ont su qu'il y avait tant de différences entre la version en hindi et la version française...

Raj, grand organisateur d'évènements à ses heures, avait pris trois billets pour se rendre sur place il y a deux semaines (le week-end du 4-5 septembre), car une nouvelle connaissance que j'avais faite sur Expat blog (encore!), dénommée Marie-Lisa devait nous accompagner aussi. Las, elle fut prise d'un torticolis version "bombe atomique", du genre à devoir rester pendant deux jours allongée sans bouger, même pour aller se brosser les dents. Tant pis, notre -deuxième- rencontre sera reportée à Rishikesh, deux semaines plus tard. Mais ça, c'est une autre histoire...

Vârânasî, c'est une ville très connue car c'est là où les Indiens brûlent leurs morts. Et bien que le lieu ait une atmosphère particulière, ce n'est pas ça que j'ai retenu en premier. Explications...

Des temples à foison

Que je vous prévienne de suite, des temples, vous allez en voir. Mais pas que ça, heureusement. Pourtant, on en a fait une pelletée, du genre six ou sept dans la journée, parcours sportif heureusement entrecoupé de pauses au bord du Gange, au restaurant ou au musée.

La gare de Vârânasî.
Seul problème: aucun de nous deux ne connaissions bien la ville, alors le beau-frère de Raj a gentillement proposé de nous accompagner en réservant un autorickshaw au passage pour la journée. Hop, nous voilà partis pour un premier temple dans l'engin motorisé qui est presque identique à ceux de New Delhi.

Une autre vue de la gare.
Les autorickshaw de Vârânasî.
Le premier temple avait la particularité d'héberger une carte sculptée, et immense, de l'Inde à même le sol. Une impressionnante vue du sous-continent, mise en valeur grâce à une réalisation impeccable.

Le temple vu de l'extérieur.

mercredi 8 septembre 2010

Les motards, la pluie, l'Inde

C'est amusant, mais je pensais que les Delhiites seraient plus prévoyants, eux, connaissant des pluies diluviennes chaque année en cette période de mousson. Mais non, lorsqu'une douche s'abat soudainement sur les deux itinérants que nous étions, Dinesh et moi, entre l'université d'Amity et le secteur 18 de Noida, nous assistons à un vrai regroupement de motards sous tous les abris possibles... et notamment sous les ponts, où la foule finit par boucher une bonne partie de la route.

Ce qui mène, à terme, à d'énormes bouchons, chose que nous n'avons pas vu ce jour-là mais que j'ai déjà pu vivre en personne: je ne vous ai pas (encore) parlé du jour où j'ai du marcher 20 minutes en compagnie de Raj jusqu'à enfin pouvoir trouver un rickshaw à un endroit où la circulation commençait à se fluidifier.

Petit pause "au sec" avec Dinesh, sous l'abri d'un pont.
Un petit aperçu de la foule faisant de même...
A Tahiti, je me souviens que les autochtones utilisaient de grands "manteaux" faits d'un simple grand morceau de plastique transparent: pas très classe, mais hyper efficace. Il y en avait même qui utilisaient des sacs poubelle.

Où est passé le jugaad indien sur ce coup? ;)

jeudi 2 septembre 2010

"Jai Mata Di": Vaishno Devi - Partie 2

Attention les yeux, ce billet contient énormément de photos!

Note: Avant de lire ce billet, vous souhaiterez peut-être lire sa première partie.

Montée au Vaishno Devi Bhavan (suite)

Nous arrivons donc à cette mini ville, qui fourmille d'une grande activité: les visiteurs se reposent ou se restaurent, peuvent visiter une grotte non loin, prient, ... Il y a de quoi voir.

Les pèlerins prennent repos à l'ombre.
Notre déjeuner, qui s'est avéré excellent.
Petite vue de ce qui nous attend...
La dernière vue d'ensemble de Katra que j'ai prise.
Celle-là, elle ne compte pas :p
Dinesh, Raj et Raghav, prêts à repartir.

mardi 31 août 2010

"Jai Mata Di": Vaishno Devi - Partie 1

Attention les yeux, ce billet contient énormément de photos!

Parfois, un évènement vous tombe dessus alors que vous vous y attendiez le moins du monde, du type de ce qui a pu arriver vendredi 8 août 2010, à 30 minutes de rentrer chez moi pour le week-end: Raj me propose de partir à Vaishno Devi pour les deux jours, sorte de pèlerinage vers un des temples hindous les plus sacrés de tout le pays (il attire plus de 8 millions de fidèles chaque année).

Jammu et Cachemire
Pris de court, j'appelle tout de même l'ambassade afin de savoir si la destination n'est pas trop risquée. En effet, elle se trouve dans la région de Jammu et Cachemire, classée à haut risque et fortement déconseillée en raison des activités terroristes qui y sont -hélas- encore pratiquées. On m'informe qu'il est possible de s'y rendre, mais qu'il ne faut pas s'aventurer en dehors de Katra, ville la plus proche du temple. Et il faut éviter Jammu.

J'accepte l'aventure, c'est maintenant ou jamais. De plus, Dinesh (un autre collègue de travail) et un ami de Raj nommé Raghav va faire partie de l'aventure. A quatre, nous devrions quand même nous en sortir! Ce n'est qu'une fois les billets pris que je remarque mon erreur: le train s'arrêtera en fait à Jammu, d'où nous rejoindrons Katra en prenant un bus.

...tant pis. Le risque est pris (et puis vous connaissez la fin puisque vous lisez ce billet).

En avant pour Jammu

Une fois rendu à la gare, nous prenons un billet pour ma pomme façon jugaad: il n'y aura aucune place à côté de mes compagnons de voyage, j'irai donc en AC tiers 3, soit un bon voyage avec air conditionné. Je regrette néanmoins un peu de ne pas pouvoir profiter du voyage "à l'indienne".


Puis direction un restaurant où vous n'iriez pas même avec un revolver sur la tempe, pour enfin rejoindre le quai d'où partira notre train.

Dinesh & Raghav.
Raj et moi ;)


Zzzzz... fais-je en m'endormant.

samedi 14 août 2010

Après-midi shopping

Alors que mon état de santé n'est pas au mieux (j'ai encore du manger une cochonnerie, mais cette fois-ci je me soigne, et correctement!), je me suis rendu cet après-midi au GIP, comprenez "The Great India Place", pour y faire quelques emplettes.

Très bonne idée: les soldes sont toujours en cours, et elles finissent demain, jour de l'indépendance de l'Inde dois-je vous rappeler. Et comme pour tout Européen, acheter en Inde, c'est un peu avoir des soldes toutes l'année, je ne vous dis pas les affaires que j'ai pu faire aujourd'hui.

Petit jeu: tentez de trouver le prix de mes nouvelles acquisitions, toutes neuves et véritables (ce ne sont pas de misérables copies), dont vous trouverez les photos ci-dessous. Au programme: des tongs Puma, une paire de baskets Adidas, deux paires de chaussettes FILA et enfin deux paires de chaussettes Van Heusen (moins connu en Europe).

Du tout beau du tout neuf ma p'tite dame!
Un petit zoom, un peu flou, sur les Adidas.
Alors? Moins de 100,00€, 75,00€, 50,00€... 25,00€? Je vous le donne en mille: Rs. 2796,00, soit l'équivalent à ce jour d'environ 48,50€.

La bonne affaire.

vendredi 13 août 2010

Liaison Paris > New Delhi

Le 07 juillet 2010 (je sais, ça fait plus d'un mois, et alors, ne vous plaignez pas!!), Dan (CEO), Christophe (CTO) et Nicolas (Directeur des développements) sont venus sur Noida pour rendre visite aux équipes indiennes et présenter -entre autres- le bilan de l'année dernière ainsi que la nouvelle organisation de la société.

Vous vous doutez bien que je ne vous parlerai pas de ces sujets dans ce billet, néanmoins j'en ai profité pour prendre quelques photos à la sauvette pendant la présentation. Tous les illustres personnages qui composent la société d'ApnaCircle.com étaient là, parfaitement attentifs.

Dan en pleine action.
Dan et Yogesh Bansal, CEO d'ApnaCircle.com.
A droite, Nicolas et Christophe à l'allure très pro ;p
Une partie des équipes développement et Ashutosh en premier plan, de l'équipe marketing.
Les équipes marketing, qualité, développement, toutes mélangées.
Dan a également profité de sa venue pour congratuler tout le monde au vu des résultats, en particulier aux équipes de développement qui ont assuré au moment où il le fallait, c'est-à-dire en plein chamboulement de l'organisation de la société.

Ces deux équipes, que j'épaule quotidiennement ici en Inde, font partie intégrante de "Viadeo" puisqu'elles assurent à elles seules toutes les réalisations techniques de deux corps de métier maîtrisés par le réseau social professionnel.

Cette visite, qui a fait du bien à tout le monde je pense, m'a également permis de faire découvrir l'autorickshaw au quotidien à Nicolas et Christophe puisque je suis venu tous les matins les chercher à leur hôtel, avant de repartir vers Amity University une fois la "cargaison" chargée... ;-)

mercredi 11 août 2010

Grosse pluie sur Noida

Aujourd'hui, alors que nous étions tous en train de travailler, un gros coup de tonnerre a retentit non loin. Suivi d'une pluie démentielle... qui n'a toujours pas cessé. Je vous offre le spectacle, malheureusement peu visible sur cette première vidéo:


C'est la première vraie grosse pluie à laquelle nous assistons cette année sur Delhi. Heureusement j'étais là lors de sa venue, donc les photos sont là aussi!

L'eau provenant du toit se déverse dans le jardin.
Une tente pour abriter les travailleurs assaillis par la pluie.
Deux fous profitant des tombées de pluie.
Une vue plus large sur les deux énergumènes.
Je n'ai pas pu m'empêcher de prendre le deuxième film ci-dessous. Notez que l'on s'aperçoit beaucoup mieux de l'intensité des gouttes qui martèlent le sol... ;)


Rien à dire: un peu de frais ça fait du bien, enfin!

lundi 2 août 2010

S'offrir une page dans le Times of India

Hé bien on vient de m'apprendre aujourd'hui même que je figurais en deuxième page du Times of India de ce dimanche, idée que j'ai eu du mal à croire au début et à laquelle j'ai du me résigner en voyant ladite page, dont vous trouverez un aperçu ci-dessous.

Cliquez sur l'image pour voir l'article en entier.
Vous pouvez donc y voir une bonne partie du personnel d'ApnaCircle.com, dont ma tête sérieuse de "vas-y prends moi en photo". Vous remarquerez l'état de concentration avancé dans lequel nous étions...

Bon, la présentation en elle-même était un peu trop longue, peu compréhensible du fait qu'il y avait au moins un bon tiers expliqué en Hindi et que l'interlocuteur possédait un accent un poil trop à couper au couteau, et puis je n'étais pas non plus particulièrement convaincu par la méthode de médecine présentée. Je m'étais retrouvé là un peu par hasard, alors que j'avais d'autres choses bien plus importantes à m'occuper; réquisition faite à brûle pourpoint pendant les heures de travail...

Enfin cela valait tout de même le coup. On ne sait décidément jamais quand on va passer dans le journal... ;)

vendredi 30 juillet 2010

Inception

Mardi ou mercredi (ça y est, ma mémoire défaille), Nishant, Raj et moi sommes allés au cinéma voir le film Inception. Première expérience de ce genre en Inde pour ma part. Et les différences sont bien sûr là!

Tout d'abord, il faut montrer patte blanche comme à beaucoup d'endroits: les sacs sont interdits, les ordinateurs aussi. Seuls les téléphones mobiles sont autorisés, j'ai pu donc passer la porte de sécurité et la séance de palpage tranquillement, avant que nous nous engouffrions dans la salle obscure. Le sac et l'ordinateur resteront à l'appartement où nous sommes passés avec Raj avant d'arriver au cinéma.

Ici, on ne choisit pas sa place. Le ticket comporte en effet un numéro qui indique le siège sur lequel on va s'asseoir, c'est assez surprenant au début! Du coup, il y a même des places qui sont un peu plus chères que les autres et qui sont mieux placées (celles à l'arrière et au milieu par exemple).

Plongeon dans le film...

Oui mais quand? La délimitation entre les bande-annonces et le film lui-même est très floue. Du coup, on s'est retrouvé dedans alors que je pensais que c'était une autre bande-annonce! Un peu déstabilisant au début, mais une fois la surprise passée, on est facilement absorbé à nouveau par le grand écran.

(Difficile de faire des remarques pendant la projection tellement le son est fort.)

C'est à un moment clé du film, où le héros meurt (non je ne vous dirai pas ce qu'il se passe) l'histoire prend un nouveau tournant, qu'un gros message blanc sur fond noir s'imprime sur nos rétines: "INTERVAL". Hein?! Ha mais bien sûr, c'est l'entracte! :)

Petit tour dehors pour aller acheter des friandises... que finalement nous n'achèterons pas vu le nombre de personnes qui font la queue. Puis retour dans la salle pour la fin du film.

Une véritable bombe. Inception, allez-le voir, ça y est c'est dit. L'histoire est captivante, les effets spéciaux sont fous, et les acteurs jouent du tonnerre. Okay il ne mérite pas 5 oscars, mais il vaut vraiment le détour.

Quant aux salles de cinéma indiennes, à part quelques différences bénignes, elles permettent d'apprécier autant le spectacle que les européennes. Surtout pour le prix: Rs. 140,00, soit environ 2,20€.

lundi 26 juillet 2010

Petite leçon de conduite

Dans le taxi qui m'a ramené hier de l'Indira Gandhi International Airport de Delhi à Noida, le chauffeur m'a appris une phrase qui, je pense, qualifie parfaitement la façon indienne de conduire.

"If you want to drive in India, you need three things. First, you need a good horn. Second, you need good brakes. Third, you need good luck."
"Si vous souhaitez conduire en Inde, vous avez besoin de trois choses. D'abord, un bon klaxon. Ensuite, de bons freins. Enfin, de la chance."

Vous noterez qu'il n'est question nulle part de confort. En même temps, et désolé d'avance si la photo est floue, il ne semble pas que ça pose beaucoup de problèmes à certains. Vous noterez que ça ne les empêche pas de téléphoner non plus.

Une des façons indiennes de voyager.

mercredi 7 juillet 2010

Jardin botanique de Noida

Le dimanche 27 juin, je me suis rendu en compagnie de Raj au jardin botanique de Noida, dont le nom est honoré par une station de métro à part entière, nommée "Botanical Garden Metro".

Botanical Garden Metro, à Noida.

Nous prenons donc la fière moto de Raj et en avant pour l'aventure en direction du secteur 37. Sur le chemin, celui-ci s'arrête pour demander à un groupe d'Indiens s'il peut avoir un regonflage de pneus. On lui informe qu'il pourra trouver ce qu'il désire un peu plus loin sur la route, et nous nous y rendons, les pneus rebondissant sur la chaussée.

Effectivement non loin on peut apercevoir un tas de pneus, ainsi que des motards en train de s'afférer sur leur machine. Raj finit par trouver la personne qui s'occupe du gonflage, et après une rapide vérification et un ajustement, nous repartons vers le jardin botanique après avoir dépensé la modique somme de... Rs. 2,00.

Gonflage de pneus sur Noida.

Un magasin de vente de pneus.

Vérification, gonflage, vérification: c'est terminé!

jeudi 1 juillet 2010

Session WebEx chez ApnaCircle

Aujourd'hui, nous avons eu l'occasion de faire une rapide session WebEx avec Viadeo France, et je souhaitais vous faire partager l'ambiance sur place.

Affichage sur grand écran, haut-parleurs, casque, que demander de plus? ;)

jeudi 24 juin 2010

Guerre des boulons

Hier matin, nous n'avons pas fait 50 mètres avec l'autorickshaw que celui-ci s'arrête sur le bord de la route sans raison visible. C'est là où je me rends compte que j'ai encore des efforts à faire pour être aussi perspicace que les Indiens: en effet, nous avions le pneu arrière droit crevé.

Absolument pas inquiété par la crevaison, le chauffeur se lève, ouvre l'espace de stockage situé sous son siège et en sort... un pneu "flambant" neuf. Il place deux cailloux trouvés sur le bord de la route derrière et devant le pneu arrière gauche, et commence à enlever les boulons du pneu défectueux.

Pendant ce temps, deux autorickshaw s'approchent de nous, et je remarque que je connais les deux chauffeurs: ils m'ont déjà emmené plusieurs fois de l'appartement à l'université d'Amity. Ceux-ci tentent aussi bien que mal de me convaincre de venir avec eux plutôt qu'avec mon premier moyen de transport. Je finis par accepter l'offre du premier arrivé, mais elle fera chou blanc: l'autre chauffeur, sûrement un peu vexé, lui ordonne de rester et me fait comprendre que je dois attendre deux minutes que le pneu soit remplacé avant de repartir.

Bon... finalement, le remplacement sera effectivement rapide, aidé par l'un des deux chauffeurs qui soulèvera littéralement l'engin afin de pouvoir faire la manœuvre.

Le chauffeur revisse les boulons après avoir remplacé le pneu défectueux.

Et hop, nous sommes repartis. Coût de l'opération: 5 minutes, et beaucoup d'animation. Ça vous arrive souvent dans le métro?

lundi 21 juin 2010

Une semaine à l'hôpital

(Attention, billet un peu gore.)

Parfois, même en prenant les précautions qui s'imposent, on se fait avoir bêtement par une situation à laquelle on ne s'attend pas. Allons droit au but: j'ai contracté une intoxication alimentaire sévère juste avant de revenir en France, et elle m'a offert 5 jours d'hôpital parisien.

Revenons sur les évènements. Vendredi 4 juin, dans l'après-midi, je commence à avoir de la fièvre que je combats bravement avec du Doliprane. Mais le lendemain, ma situation ne fait que s'aggraver: entre les vomissements et la diarrhée, je passe mon temps entre le lit et le petit coin. Je suis évidemment dans un état lamentable, et je prends des antibiotiques à large spectre (du Nifuroxazide) pour tenter d'arrêter cette infection.

Dimanche, je vais bien mieux, et j'effectue une erreur qui va me coûter très cher: j'arrête de prendre les antibiotiques et me contente de rester sur un anti-diarrhéique, pensant naïvement que la bactérie est éliminée. Mon état se dégrade à nouveau lentement alors que je suis dans le taxi pour l'aéroport, puis de plus en plus vite jusqu'à mon arrivée à Dubai où 8 heures d'escale m'attendent.

Direction: la clinique. J'y passe au moins 5 heures, où on m'offre une réhydratation et des médicaments qui permettent d'évacuer le mal. Rebelotte: je navigue entre les spasmes sur le lit de la clinique et les WC, et toutes mes tentatives de boire résultent par des vomissements. De plus, ça fait depuis le début du premier vol que je ne peux plus prendre d'antibiotiques pour des raisons que je n'expliquerai pas ici (je tiens à ce que vous gardiez votre estomac avec vous), ce qui n'arrange rien.

En chaise roulante (oui, j'étais dans cet état), je rejoins le deuxième avion qui me mènera vers Paris. Le voyage est un véritable enfer. Le personnel de bord, très attentionné, m'offre une bouteille d'eau chaude dont j'avale des gorgées pour mieux faire passer les séances au-dessus de la cuvette. Je tente de prendre un médicament réhydratant donné par la clinique de Dubai, sans succès. Il n'aurai fait qu'un aller-retour dans le tube digestif. Par contre j'ai exceptionnellement le droit de garder ma couverture jusqu'à l'arrivée, histoire de contenir un peu les tremblements.

Je ne savais pas que c'était possible, mais ce fut une véritable libération: les sapeurs pompiers sont directement venus me chercher dans l'avion, à ma place, avec le masque à oxygène et tout et tout. Dans ces moments là, on ressent une gratitude infinie pour ces gars qui viennent "simplement" vous sauver la vie: c'est un poil exagéré, mais j'étais dans une situation critique. Je n'avais pas mangé depuis trois jours, j'étais en déshydratation complète et je ne pouvais rien avaler.

La suite du voyage s'est passé par la clinique de l'aéroport, puis les urgences de l'hôpital d'Aulnay-sous-Bois et enfin une hospitalisation de 5 jours dans le service approprié. J'ai du annuler le voyage aux US que j'avais prévu cette semaine-là, et j'ai même raté l'anniversaire de mon père le 8 juin: c'est lui qui est venu me voir à l'hôpital, imaginez la scène...

J'ai finalement appris ce qui avais presque réussi à m'achever: la Shigella dysenteriae, bactérie possédant plusieurs formes dont j'ai évidemment contracté la pire. Si vous n'êtes pas sur le chemin pour manger, vous obtiendrez des informations croustillantes sur le lien ci-dessus, que je vous conseille d'aller lire si un jour vous avez la malchance de vivre la même chose.

Shigella dysenteriae

C'est dingue qu'un truc aussi petit puisse vous faire autant de mal non? Enfin en tout cas j'ai survécu, j'ai pu m'offrir une semaine de "vacances" en France supplémentaire, et me voilà de retour en Inde pour de nouvelles aventures. Vivement la... suite!
 


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