vendredi 28 mai 2010

Perspicacité indienne

Un corbeau flemmard décida qu'il voulait s'asseoir et ne rien faire.
Il s'assit donc sur une branche en haut d'un arbre et ne fit rien.

Un lapin vit le corbeau et décida qu'il voulait faire la même chose.
Il s'assit donc au pied de l'arbre et ne fit rien.

Mais un loup apparut soudain et mangea le lapin flemmard.


Morale: Pour rester assis et ne rien faire, il faut être au top...
Merci à Raj de m'avoir partagé cette petite histoire ;)

mercredi 26 mai 2010

Old Delhi

Attention les yeux, ce billet contient beaucoup de photos!

Le lendemain de notre escapade mortellement chaude dans le sud de Delhi, Jean-Guillaume et moi repartons cette fois-ci vers le vieux Delhi, visiter plus sereinement les lieux (nous avions volontairement choisi d'avoir une journée plus "cool").

Je viens d'ailleurs de remarquer que le billet précédent était nommé "Old Delhi". N'importe quoi. Je parlais évidemment de South Delhi, et non pas de ce que je vais présenter dans ce billet! Toutes mes excuses, j'ai corrigé l'erreur... mais le lien vers le billet restera inchangé, malheureusement.

Red Fort

Le fort rouge nous a donné du fil à retorde alors même que nous n'y avions pas mis les pieds. En effet, à peine sorti de la station de métro Chandni Chowk, nous voilà partis un peu au hasard sur un chemin qui mènera à un grand axe routier. Au passage, nous croisons un temple sympathique.

Un temple entre Chandni Chowk et une destination... inconnue.

Arrivés sur l'axe, nous nous dirigeons de nouveau à l'aveugle vers la gauche, vers où nous trouvons un aimable vendeur qui nous confirme que l'on est dans la bonne direction. Nous tombons alors sur ça:

La gare de Delhi Junction.

J'aurai appris quelque chose de cette aventure: dans la rue, ne demandez jamais si "telle chose" est dans "telle direction", car tout le monde vous répondra par l'affirmative. Au contraire, demandez à chaque fois "où" se trouve votre point d'arrivée.

Bref... nous prenons une entrée de métro à proximité sous une chaleur toujours épouvantable, puis nous ressortons... à notre point de départ! Allez hop, mauvais essai, on recommence.

dimanche 23 mai 2010

Ou comment j'ai perdu mon portefeuille

Et pas n'importe quel portefeuille. Un beau Mont-Blanc que je m'étais acheté il y a une trotte, certain d'y trouver un bon rapport qualité/prix puisque je ne suis pas du genre à perdre mes affaires, loin de là. Le hic, c'est que ça m'arrive tout de même parfois, et quand l'évènement survient, je ne le fais pas à moitié.

Bref, je revenais à peine de mon samedi à Jodhpur, tout heureux d'avoir réussi à garder l'ensemble de mes effets personnels pendant les deux trajets de nuit dans le train, j'avais déjà dit au-revoir à Alice et Julie que j'avais accompagnées pendant le voyage, j'étais déjà sorti du métro de Noida... vous me retrouvez donc sur le rickshaw, que j'ai négocié Rs. 20,00, à sortir un billet de Rs. 50,00 tant bien que mal de mon sac. J'obtiens le fameux billet, que je range dans ma poche, mon portefeuille de retour bien au chaud sous la fermeture éclair de mon Eastpak.

A l'arrivée, le pédaleur me fait comprendre que le trajet coûte plus cher, blabla, et je range mon billet de Rs. 50,00 dans mon portefeuille, derrière les tickets de caisse je m'en rappelle très bien, et tire un billet de Rs. 10,00 du même endroit. Le portefeuille n'est jamais sorti du sac. Je cherche alors mon porte-monnaie, duquel j'extraie la même somme, que je lui donne également.

Heureux d'avoir une fois de plus échappé à l'arnaque, je rejoins mon appartement et prends une bonne douche.

C'est lorsque je me décide à aller prendre mon déjeuner au Haldiram's du Spice World Mall que je me demande "où j'ai bien pu mettre ce foutu portefeuille", et la panique me gagnant à peu, je finis par retourner le lit, mon bureau, ma valise, mon sac, mes pantalons, même les chaussettes et les boxers: rien. Absolument rien, pas même le soupçon d'une goutte de billet en roupies ou en euros, pas d'étincellement de la puce d'une carte bancaire, simplement une peur sourde d'avoir effectivement perdu ledit objet.

Après de longues minutes de recherche et des vérifications effectuées dans tous les sens (ainsi que leurs contre-vérifications), j'abandonne. Je file au commissariat du secteur 20 pour voir s'ils n'ont pas trouvé quelque chose (sans grand espoir), et après un essai infructueux, j'accueille Raj, que j'avais déjà prévenu, à l'entrée de l'appartement.

C'est lui qui m'avancera quelques sous le temps que j'obtienne une carte de dépannage de la part de Visa. Ayant déjà fait opposition sur l'ancienne, je me retrouve donc sans argent, sans aucun moyen de retirer du liquide, et aucun moyen de faire de paiements sur Internet.

Le service Visa Premier (que j'ai appelé aujourd'hui) propose néanmoins:

  • un dépannage en liquide sous 24h,
  • un dépannage de carte sous 48h,
  • une ré-édition automatique de mon ancienne carte.
Du coup, je me retrouve un peu plus serein, sachant que je vais obtenir un dépannage à distance sans lever le petit doigt. De plus, j'avais pris soin avant de partir en week-end de vider la plupart des éléments contenus dans mon portefeuille: ma carte d'identité, mon permis de conduire, ma carte Vitale et même les cartes de business. Finalement, je n'y perdrai qu'une grosse somme en liquide (environ 90,00€), le prix du portefeuille (là ça fait mal: 240,00€), et une perte de confiance en moi: si j'arrive à perdre les biens auxquels je fais attention, il est donc possible que ça se reproduise prochainement!

Pour me consoler, le directeur général de Visa a eu la bonne idée, il y a 2 ans, de lui aussi perdre sa carte de crédit. Comme quoi, ça arrive même aux gens du domaine... ;)

Reste que je ne connaîtrai jamais les conditions de la perte: le portefeuille a-t-il glissé de mon sac sans que je ne l'entende? Le pédaleur a-t-il fait main basse alors que j'avais mal fermé la fermeture éclair? L'ai-je perdu sur le chemin? Qui, au final, l'a récupéré?

Tant de questions qui demeurent frustrantes par leur absence de réponse, mais qui me confirment deux choses:
  • que l'on ne peut jamais être trop attentif à des choses de valeur,
  • qu'il est toujours bon de bien préparer son voyage, mon "nettoyage" avant de partir s'est révélé être plus que bénéfique.

vendredi 21 mai 2010

South Delhi

Attention les yeux, ce billet contient beaucoup de photos!

Cela fait (déjà!) un mois et demi que je vadrouille en Inde, et me voilà à remarquer que je n'ai toujours pas visité les quartiers sud de Delhi, notamment le Qutb Minar, principale attraction culturelle de la région. Me voilà donc parti samedi dernier en compagnie de Jean-Guillaume, un énième expatrié rencontré sur Expat-Blog, et qui s'est gentillement proposé, alors qu'il est de passage sur la capitale, de me servir de compagnon de voyage le temps d'une journée.

Le sud de la ville n'est par contre toujours pas desservi par le métro, j'ai du donc réserver un taxi avec l'aide de Meenu, sous les conditions:
  • Base de Rs. 900,00 pour 80km.
  • + Rs. 9,00 pour chaque kilomètre au-delà.
  • + Rs. 50,00 si la location dure plus de 8h00.
  • Si le retour se fait après 19h45, le tarif de base monte à Rs. 1,300.
Plutôt pas mal non? Nous sommes donc partis sous les coups de 10h30 environ vers Hauz Khas Village, où nous attendait un superbe réservoir construit par le sultan Ala ud-Din Khilji au tout début du 14e siècle.

Je tiens à préciser que je vais orienter ce billet sur les photos plutôt que sur le texte, comme ça il sera plus digeste, et vu le nombre de photos... ;)

Hauz Khas Village

Nous avons pris un peu de temps pour trouver le village, car il est moins connu que le marché d'Hauz Khas qui lui est situable par à peu près tout les Delhiites. Du coup, après une confusion rapidement corrigée, nous atterrissons au milieu d'un village situé vraiment à deux pas du Deer Park, que je connais déjà.

Hauz Khas Village, rempli de magasins de tissu, mode, etc. !

Quelques dizaines de mètres plus loin (en fait en arrière par rapport à la photo), nous découvrons quelques tombeaux du 14e siècle, en particulier celui du sultan Feroz Shah Tughluq, la plus grande bien sûr. Tamerlan s'y installa temporairement avant d'attaquer Delhi en 1398.

Trois tombeaux à coupole.

mardi 18 mai 2010

ApnaCircle.com: Visite

J'en ai parlé, j'en parle, j'en reparlerai: voilà enfin le billet qui vous présente mes collègues de travail, les locaux de l'entreprise et un peu de la vie quotidienne qui, alors que tout ce blog tente de prouver le contraire, constituent la plupart de mon train-train hebdomadaire.

Comme je l'ai déjà montré dans mon premier billet sur ApnaCircle.com, la société est située dans l'université d'Amity dont vous pouvez voir un aperçu depuis la porte n°1 ci-dessous.

Amity University vue depuis la porte n°1.

De là, il faut marcher deux ou trois minutes sur la route principale puis effectuer un petit "gauche-droite" pour atteindre la section où se trouve le bloc E-2, qui héberge l'incubateur.

La route du bloc E-2.

Le bloc E-2.

Une petite déambulation dans l'immeuble, une volée de marches à franchir, et on se retrouve dans l'incubateur: des locaux qui sont prêtés ou loués par l'université à des start-up afin de réduire leurs frais.

L'incubateur d'Amity University.

Le couloir est en forme de carré, on voit d'ailleurs qu'il prend un virage à gauche au loin sur la photo. Il est donc possible de faire le tour de l'incubateur une fois à l'intérieur. De part et d'autre du couloir se trouvent les locaux, tous utilisés par diverses entreprises. ApnaCircle en occupe trois quatre en comptant le bureau de la direction, dont deux sont face à face (ce sont les deux premières portes ouvertes sur la photo ci-dessus), tandis que le troisième se trouve de l'autre côté du "carré".

Allez hop, on entre chez l'IT, et on va dire bonjour à tout le monde.

lundi 17 mai 2010

Comme dans un désert

Ce matin, je me réveille au frais de la climatisation sans savoir qu'au-dehors m'attend un monde sec et brûlant, au point que les courants d'airs en deviennent insupportables. Je commence à me faire à l'idée d'une journée chaude lorsque je pénètre dans la salle de bain que l'on pourrait aisément utiliser comme sauna, heureusement rafraîchie par le reste d'air à 25°C de la chambre.

Mais je m'étonne tout de même à boire un demi litre d'eau (!) avant de partir. Dans l'autorickshaw, des vagues de chaleur s'engouffrent dans l'habitacle et je comprends pour la première fois pourquoi on parle de chaleur "suffocante": il en devient presque difficile de respirer normalement. C'est seulement au bout d'un moment que je me rends compte qu'il fait plus frais lorsque le véhicule est à l'arrêt que quand il roule à 50km/h.

Météo prévisionnelle: 40°C ce matin, 45°C dans l'après-midi, 12% d'humidité et vent nul.

Heureusement, les locaux d'ApnaCircle sont climatisés.

samedi 15 mai 2010

Publicité Shahid Kapoor Vaseline

Je voulais vous partager une publicité qui passe en ce moment en Inde, concernant la marque Vaseline, et qui se révèle être très amusante si on la sort un temps soit peu de son contexte. Je vous laisse vous faire l'idée par vous-même.

Publicité Shahid Kapoor Vaseline (2010).

Je suppose que vous aurez noté le slogan du produit: "Vaseline - Be Prepared". Etonnant quand on connaît le contexte de la marque...

vendredi 14 mai 2010

Petit passage à Paris, Dubai et arnaques - Départ (Partie 2)

(Ceci est la suite du billet précédent.)

Retour à Roissy Charles-de-Gaulle




Comme quoi, il n'y a pas qu'en Inde qu'on peut raconter des histoires sur les taxis. J'en avais commandé un pour 13h00 et, constatant "Mireille, ne vois-tu rien venir. Non, rien." à 13h06 je me rends sur le perron du bâtiment. Un taxi m'attendait.

- Excusez-moi, je suis un petit peu en retard.
- Vous avez de la chance j'allais partir!

Pas très sympathique le bonhomme. En plus il jette sa cigarette sur mon le trottoir après l'avoir terminée.

- En fait j'avais demandé que l'on m'appelle dès que le taxi arrivait comme ça il n'avait pas à atten...
- On vous a appelé deux fois, une fois moi et une fois la centrale, et les deux appels ont échoué.
- Argh. En fait, je capte mal dans mon appartement [NDLR: ce qui est tout à fait vrai], du coup je reçois un appel sur deux en général...
- Oui hé bien je vous répète que vous avez de la chance j'allais partir.

Sur l'instant, je me suis imaginé tous les moyens possibles et inimaginables pour lui faire avaler mon passeport, mais j'ai finalement attendu qu'il charge mes bagages dans le coffre. Une fois assis sur la banquette arrière, une autre surprise m'attendait.

- Donc Monsieur, le compteur est à 16,00€.
- Excusez-moi?!

Il n'est vraiment pas bien tombé. D'abord, je connais les tarifs des taxis parisiens: lorsque vous commandez un taxi, c'est obligatoirement le plus proche qui vous est envoyé et quand bien même le véhicule vient d'assez loin et qu'il a attendu dans les bouchons, le prix ne doit (quasiment) jamais dépasser 8,00€. De plus, ce n'est pas comme si je négociais tous les jours le prix des courses en autorickshaw pour aller et revenir du travail.

- Oui, j'ai du vous attendre 5 minutes, pendant ce temps-là le compteur tourne. Je n'essaye pas de vous prendre de l'argent Monsieur!

... bla bla... montant de la prise en charge... bla bla... retard... bla bla... prix normal des courses...

Bref. Je vous passe les 10 minutes de négociation pendant lesquelles il m'a sous-entendu que j'allais devoir payer le temps qui tournait en supplément. Ça ne s'est pas fini en bataille, mais plutôt moi sur le trottoir (je l'ai choisi) avec mes bagages, à lui dire que j'avais de toute façon la liste de toutes les bornes de taxi à proximité et qu'il pouvait toujours passer sur le montant de la course.

Il m'a quand même attendu jusqu'à ce que je trouve enfin le numéro d'une station à proximité et que j'appelle. Même si j'avais économisé 16,00€, j'avais tout de même perdu beaucoup de temps et surtout la station ne répondait pas.

Allez hop, course à pieds.

Petit passage à Paris, Dubai et arnaques - Arrivée (Partie 1)

Retour à paris le vendredi 07 mai au matin, départ pour Delhi le mercredi 12 mai en début d'après-midi, c'est pour vous dire que c'était intensif... mais le prochain voyage s'annonce encore plus sur les chapeaux de roue, enfin vous verrez par vous-même.

Préparez-vous à une longue histoire. J'ai d'ailleurs préféré la couper en deux parties, histoire d'alléger le nombre d'aventures que vous allez vivre à mes côtés pendant ce court instant. Prêt(e)? ;)

Départ vers l'IGI

Non pas vers "ici" mais bien vers "l'IGI", ou plus explicitement l'Indira Gandhi International Airport, le seul aéroport international - à ma connaissance - de Delhi. Je suis dans la rue avec mes bagages, devant mon appartement, à attendre le taxi que j'avais commandé la veille pour 8h45.

7h45
Je reçois un SMS de confirmation: le chauffeur un tel dans la voiture numérotée tant viendra me chercher à l'heure prévue. On va l'appeler chauffeur 1.

8h30
Je reçois un nouveau SMS de confirmation me disant qu'un deuxième chauffeur viendra me chercher à l'heure prévue. Lui, on l'appellera chauffeur 2. Mais aucune information concernant chauffeur 1. Etrange...

Quasiment au même instant, je reçois l'appel d'un chauffeur (on le nommera 3) qui me confirme qu'il viendra me chercher à 9h00.

9h00
Bon, un... enfin, trois taxis en retard c'est pas si étonnant.

9h10...
J'appelle le chauffeur 3. Je me rends compte qu'il ne comprend pas un mot d'anglais, alors je fais semblant de dire oui sous le regard amusé de mon frère, j'arrive à deviner qu'il sera là dans 20 minutes, et je raccroche. J'appelle chauffeur 1 qui m'apprend qu'il n'est pas disponible et qu'il a délégué sa course à quelqu'un d'autre - déduisez, à chauffeur 2. J'appelle chauffeur 2 qui me dit qu'il sera là dans 30 minutes.

9h20... *soupir*
J'appelle Meenu afin de trouver une solution. Elle me propose de lui donner le numéro de chauffeur 1 (celui qui ne comprend pas l'anglais) afin de l'aider à trouver l'appartement. Je lui propose de lui envoyer par SMS. Alors que je cherche un moyen simple de recopier le numéro de téléphone dans un SMS, le chauffeur 3... enfin je crois... finit par arriver à l'appartement. Je préviens donc Meenu que je peux enfin me rendre à l'aéroport (en croisant les doigts qu'il n'y ait pas trop de circulation), et je laisse le portable à Daniel, inutile de l'apporter avec moi en France. C'est lui qui s'occupera de fermer l'appartement et donner les clés au responsable du lotissement.

10h30
J'arrive à l'aéroport. La lenteur des contrôles (seules les personnes munies de billets imprimés et de passeports peuvent passer) ne font qu'accentuer mon impatience, et lorsque je passe à l'enregistrement, je ne donne pas de bagage en soute car n'étant pas très chargé. Je me rends compte, trop tard, que j'ai oublié d'enlever mon ciseau à ongles de ma trousse de toilettes, que je me ferai bien sûr confisquer au passage des machines à rayons X. Enfin, ils n'ont pas songé à prendre mes lames de rasoir...

lundi 10 mai 2010

Un développeur en Californie

Petit billet pour vous tenir au courant des activités propres à Viadeo, et notamment le "Web 2.0 Expo" qui s'est tenu récemment en Californie.

Sur le même principe que ce blog, les membres de la joyeuse troupe de Viadeo partie pour assister à la conférence Web 2.0 à San Fransisco a elle aussi tenue à vous raconter comment ils ont trouvé la ville située sur la bordure ouest du continent Américain. Tout cela se passe sur Un développeur en Californie où vous attendent planches de surf, palmiers et arcs-en-ciel...

Les membres de la Viadeoteam partis à San Fransisco.

dimanche 9 mai 2010

Akshardam Temple: Le Retour et Deer Park

Samedi dernier (la formulation "<jour> dernier" revient souvent je vois ;p), je saute sur l'occasion pour essayer de faire découvrir une partie de Delhi à mon frère, et après avoir donné un coup de fil à Alice, nous décidons de nous retrouver au temple d'Akshardham, situé à une vingtaine de minutes de métro du secteur 18 de Noida, là où se trouve la station la plus proche de l'appartement.

Nous prenons donc le rickshaw (non motorisé), et après une dizaine de minutes de grincements et de soubresauts dans le pousse-pousse v2.0, nous montons les marches qui mènent à la station et j'achète une carte de métro pour Daniel; une volée de marches plus loin et après quelques minutes d'attente, la rame s'arrête enfin et nous nous réfugions derrière les portes coulissantes, au frais de la climatisation.

Akshardam Temple

Six ou sept stations passent, et nous reprenons le chemin du temple. Evidemment, à la sortie nous attendent de nombreux conducteurs d'autorickshaw qui nous proposent gentillement de nous amener au temple. Dommage pour eux, je connais la distance qui nous sépare de notre destination: à peine 5 minutes à pied. Nous refusons "cordialement", et rejoignons Alice et Julie qui nous attendent en plein soleil depuis... une trentaine de minutes au moins. Heure indienne...

Daniel qui tente d'avoir l'air cool, et le temple d'Akshardham, au loin.

Une dernière photo mal cadrée avant de donner l'appareil à la consigne.

mercredi 5 mai 2010

Tara, Stade 2, Rajdhani et interview

Tara

Vendredi dernier, mon frère a fait une apparition imprévue à Delhi, que j'héberge donc le temps d'une semaine - il repartira en même temps que moi le 7 mai de la capitale - afin qu'il découvre, lui aussi, les joies de la vie indienne.

Il a en effet profité de sa dernière escale à Bombay pour faire un saut de puce aux Maldives et au Sri Lanka en compagnie de sa dulcinée, puis s'est rendu à Delhi avant de bientôt reprendre l'avion pour Paris. Il était arrivé à Bombay en bateau, et il ne s'agit pas de n'importe lequel: c'est Tara, ex "Antarctica", le plus grand dériveur du monde conçu à l'origine par Jean-Louis Etienne pour étudier le phénomène de la fonte des glaces. Si vous suivez Thalassa régulièrement, vous devez déjà connaître ce bateau: on y voit toutes les semaines son avancée à travers le monde ainsi que les résultats du programme scientifique prévu lors de l'expédition.

Daniel y tient les rôles de second capitaine et de chef mécanicien au gré des semaines qui passent, et l'aventure n'est pas de tout repos. Si vous souhaitez en apprendre un peu plus sur lui, n'hésitez pas à lire un tirage de son portrait sur le site de Tara Oceans.

Daniel et son inséparable camescope.

J'en ai fini pour la publicité familiale ;) Toujours est-il que dimanche dernier j'ai voulu lui faire découvrir le stade de Noida auquel je m'étais déjà rendu avec Raj. Cette fois-ci, pas de moto, une simple marche d'une quinzaine de minutes nous a amené jusqu'au large terrain où, encore une fois, de nombreux groupes s'entraînaient au cricket.

dimanche 2 mai 2010

Stade de Noida

La semaine dernière, après une journée bien remplie dans les environs de Lodi Estate, j'ai finalement passé mon dimanche tranquillement à l'appartement, entre blog, télé et désaltération (moments si importants et agréables de la journée). Raj, un de mes collègues de travail d'ApnaCircle, m'a rejoint en début d'après-midi afin d'assister au match de cricket opposant les Mumbai Indians aux Chennai Super Kings à la télévision, match qui commençait à 18h00.

Ayant un peu de temps devant nous avant le début des festivités télévisuelles, je propose de nous rendre au stade de Noida, situé à un kilomètre de là, lieu dont il m'avait parlé la fois où il m'avait montré l'emplacement du Spice World Mall pendant ce fameux week-end difficile. Nous faisons le chemin à moto, sans casque pour moi puisque le port dudit objet n'est obligatoire que pour le conducteur en Inde. J'essaierai de vous faire une vidéo à l'occasion.

La sympathique entrée du stade.
 


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