jeudi 24 juin 2010

Guerre des boulons

Hier matin, nous n'avons pas fait 50 mètres avec l'autorickshaw que celui-ci s'arrête sur le bord de la route sans raison visible. C'est là où je me rends compte que j'ai encore des efforts à faire pour être aussi perspicace que les Indiens: en effet, nous avions le pneu arrière droit crevé.

Absolument pas inquiété par la crevaison, le chauffeur se lève, ouvre l'espace de stockage situé sous son siège et en sort... un pneu "flambant" neuf. Il place deux cailloux trouvés sur le bord de la route derrière et devant le pneu arrière gauche, et commence à enlever les boulons du pneu défectueux.

Pendant ce temps, deux autorickshaw s'approchent de nous, et je remarque que je connais les deux chauffeurs: ils m'ont déjà emmené plusieurs fois de l'appartement à l'université d'Amity. Ceux-ci tentent aussi bien que mal de me convaincre de venir avec eux plutôt qu'avec mon premier moyen de transport. Je finis par accepter l'offre du premier arrivé, mais elle fera chou blanc: l'autre chauffeur, sûrement un peu vexé, lui ordonne de rester et me fait comprendre que je dois attendre deux minutes que le pneu soit remplacé avant de repartir.

Bon... finalement, le remplacement sera effectivement rapide, aidé par l'un des deux chauffeurs qui soulèvera littéralement l'engin afin de pouvoir faire la manœuvre.

Le chauffeur revisse les boulons après avoir remplacé le pneu défectueux.

Et hop, nous sommes repartis. Coût de l'opération: 5 minutes, et beaucoup d'animation. Ça vous arrive souvent dans le métro?

2 commentaires:

  1. Pas tellement non... Mais en tout cas il faut ménager la susceptibilité des chauffeurs d'autorickshaw !

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  2. Tranquille, y'a 2 autorickshaw qui s'arrêtent et tu connais les mecs... çà fait combien de décennies que tu habites à New Delhi toi ?

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