lundi 14 février 2011

Deux mois plus tard...

"Alors, ça fait quoi de quitter l'Inde?"

Question que l'on m'a posée une paire de fois et à laquelle je vais tenter de répondre alors que je suis presque à l'exact opposé au niveau géographique: San Francisco. En effet, mes prochaines années de travail vont se passer dans cette ville, j'ai donc pour l'occasion ouvert un autre blog, 160 Spear Street.

Mais ce n'est pas ce qui nous intéresse dans l'immédiat. C'est une visite au Golden Gate qui m'a fait penser à l'Inde, étrangement. Un côté aventure qui m'avait quitté pendant un moment (paperasses et boulot obligent...) et qui est revenu à la charge, me remémorant le côté Indiana Jones de l'Inde. Toute une histoire.

J'avais vu il y a longtemps sur un blog une longue liste de choses qui marquent la différence entre notre vie d'occidental et celle d'Indien, et j'avais trouvé l'idée sympa. Alors je m'y colle:
  • Retrouver l'eau buvable au robinet, quel bonheur.
  • Retrouver la tête des gens dans le métro, quelle horreur.
  • Miam, une bonne tranche de jambon quand j'ai envie :p
  • Snif, plus de bonnes épices indiennes comme ils savent les faire :(
  • Un côté vachement plus monotone en France qui casse un peu la joie de vivre...
  • Où est passé mon rickshaw quotidien? Et mes 50 roupies, hein?
  • "Hello Mister Milind! Hello Mister Raj! Hey Mister Vaibhav! Yo, Mister Nishant! Hey Mister Dinesh! (and everybody else: Dheeraj, Chandan, ...)"
  • Ha, une connexion internet du tonnerre, ça faisait longtemps :D
  • "Mon Dieu, la frite est tombée sur le sol lavé à l'eau de javel tous les jours! NON! NE LA MANGE SURTOUT PAS TU VAS MOURIR!" vs. "On prend un pichet d'eau ici ou pas? C'est sûr? Plutôt de l'eau en bouteille? Ok."
  • Bon... Ne surtout pas oublier les gants, sinon je vais encore me les cailler moi. Bizarre quand même, on est en février il devrait faire plus chaud que ça :(
  • Plus de ping-pong à la pause déjeuner ni le soir :(
  • Chello... chelle?
  • Plus besoin de négocier! Mais des prix exorbitants pour des services somme toute très modestes.
Les mots me manquent néanmoins pour décrire le vide qui s'est installé depuis que j'ai quitté l'Inde. Autant je ne puis dire que je suis réellement triste, autant y repenser me rend nostalgique des moments passés là-bas, alors que je l'ai quittée il n'y a qu'à peine 2 mois.

L'Inde, j'en suis convaincu, on adore ou on déteste. Après un temps d'adaptation excusable, j'ai fini par adorer, et ce en dépit des difficultés qui se présentent à tout étranger habitué à son confort quotidien, au chaud dans son appartement de la région parisienne... ou même au froid si vous avez comme moi la malchance d'avoir une isolation plus que douteuse.

Je terminerai ce blog par une image qui regroupe l'ensemble des personnes (à l'exception des expatriés) qui ont influé quotidiennement sur ma vie indienne, et surtout pour la note burlesque que fait ma tête d'européen au milieu de toutes ces têtes indiennes ;-) Ha, et une note particulière pour Bhagat, mon cuisinier/homme à tout faire, qui a été d'une exceptionnelle gentillesse et efficacité pendant mes 9 mois de séjour.



Farewell, but see you soon guys!

dimanche 5 décembre 2010

Jeux du Commonwealth 2010 (Partie 2)

Que dire à part que j'aurai du poster ce message il y a déjà quelques semaines? L'important c'est qu'il soit posté, note, donc on va dire que la faute est réparée.

Le 12 octobre 2010, nous voilà partis pour les jeux du Commonwealth de nouveau, mais cette fois-ci avec toute les équipes d'ApnaCircle: une sortie d'entreprise, en somme. Si vous ne vous rappelez plus de ma première sortie, elle s'était faite au Siri Fort Complex Center pour aller voir du squash.

Au travail, nous nous voyons offrir des T-Shirts affichant le logo de la société. Malin, nous profitons de l'occasion pour nous faire un peu de pub gratuite. Nos tickets en main, nous partons en moyens de transport divers (moto, voiture, ...) jusqu'à la station de métro la plus proche de la ligne qui nous mènera au stade. Perspective: aller voir l'athlétisme et peut-être espérer voir l'Inde décrocher une médaille d'or.

Peu avant de partir, le staff se met aux couleurs d'ApnaCircle.
Court arrêt sous un pont pour décider de la route à prendre...
...et c'est reparti...

jeudi 18 novembre 2010

Diwali

La Diwali est un peu comme notre Noël à nous. Nouvel An indien (selon le calendrier Shalivahana, ou hindou) à l'occasion duquel les habitations se couvrent de lumières: la ville se transforme alors en un véritable spectacle de lumières et de sons, bruyante au point de faire trembler les murs -- sans rigoler! -- et de faire croire qu'il pleut dehors, tellement nombreux sont les pétards qui éclatent les uns après les autres.

Les jours précédents cette célébration, la ville revêt ses habits de lumière peu à peu, jusqu'à atteindre le point d'orgue un jour avant la Diwali. Néanmoins, un jour avant cette date encore (soit deux jours avant la Diwali, vous suivez?), les Indiens offrent des cadeaux aux personnes qui leur sont proches: les cadeaux offerts ce jour-là sont sensés apporter la fortune.

Mais évidemment, les décorations ne sont pas limitées aux immeubles, on fête aussi l'évènement au travail! Et qui plus est, ApnaCircle se met en quatre pour offrir des cadeaux à ses employés, présent que j'ai eu l'honneur de recevoir! Voici quelques clichés pris à cette occasion.

L'entrée des locaux.
En attendant le reste du personnel.
Raj recevant son présent: "Happy Diwali!".
Les cartons avant distribution... et les délicieux chocolats sur le côté droit!

jeudi 4 novembre 2010

Jeux du Commonwealth 2010 (Partie 1)

Bon ok ils sont passés depuis deux semaines, bientôt trois... mais ça n'empêche pas d'écrire un billet sur le blog quand même! A deux jours de la Diwali, dont j'aurai l'occasion de reparler, je vous propose de découvrir ma première expérience aux jeux du Commonwealth de cette année, en compagnie de Raj.

Squash

Alors pourquoi aller voir du squash alors que nous jouons tous les jours au tennis de table et que ce sport est présenté lors des jeux? Simplement pour faire découvrir cette activité à Raj, mais aussi histoire de voir quelque chose de différent. Nous avons donc acheté nos billets sur internet (pour la somme incroyable de Rs. 200,00, soit environ 3,20€), où nous avons eu la mauvaise surprise d'apprendre qu'il fallait aller les chercher... sur Delhi.

Samedi venu, direction le bâtiment du State Trading Corporation, après une petite demi-heure de trajet en métro.

Non loin de l'entrée.
Le bâtiment du State Trading Corporation.
Là, une queue d'un kilomètre de long nous attend. Bien que nous étions large sur le timing, elle nous a clairement fait comprendre que nous ne serions jamais à l'heure pour le début des évènements.

Il va vraiment falloir faire cette queue?!
Chose inespérée et un peu gênante, nous apprenons rapidement qu'il existe en fait une file réservée aux étrangers. Me voilà à passer devant tout le monde pour récupérer nos deux billets... ainsi que les quatre de celui qui m'a alpagué avant mon entrée dans l'office: malin, le bonhomme, il m'a demandé si ça ne me gênait pas de récupérer ses billets en même temps.

Comprenant sa situation, j'ai accepté, ça n'allait pas changer grand-chose à tout ceux qui attendaient déjà, de toute manière. Une fois les billets en main, nous prenons l'autorickshaw en direction du Siri Fort Sports Complex.

lundi 11 octobre 2010

Rishikesh

Attention les yeux, ce billet contient beaucoup de photos!

Le voilà enfin, ce satané message sur Rishikesh que j'ai promis de faire il y a déjà trop de temps maintenant! Première occasion de pouvoir enfin voyager avec Marie-Lisa qui avait, je vous le rappelle, raté notre superbe voyage à Vârânasî la semaine d'avant. Aujourd'hui, enfin non, le 17 septembre plus exactement, hop, nous voilà à nous retrouver à la gare de Nizamuddin, où les passagers n'hésitent pas à piquer un petit somme.

Les voyageurs en pleine sieste. La question est de savoir comment il se réveillent à l'heure.
A l'origine, Raj devait nous accompagner, mais il a dû annuler l'excursion parce qu'un des membres de sa famille venait sur Delhi ce week-end là. Tant pis. Heureusement, sachant que tous nos espoirs reposaient sur lui pour nous faire le tour de la ville, que Marie-Lisa a pu dégoter un guide sur place grâce à ses connaissances.

(Train.)

Rishikesh par rapport à New Delhi (environ 220km).

Promenade le long du Gange


L'arrivée sur Haridwar (ville depuis laquelle nous rejoindrons Rishikesh par la route) se fait au petit matin... mais vraiment tôt: 4h00. Le guide, présent devant la gare, nous salue grandement lorsque nous nous voyons, et je reste bouche bée de voir l'énergie qu'il peut avoir à une heure aussi matinale. Il est accompagné de sa fille, une jolie indienne tout aussi réveillée. Marie-Lisa s'inquiète du temps qu'ils ont dû attendre à cause du retard de notre train. "Pas de problème", répond le père, "nous n'attendons que depuis une heure!" Ha bon! Dans ce cas...

Une heure de route plus tard, nous voilà arrivés au domicile dudit guide, une maison en presque campagne composée de quelques pièces -- quatre ou cinq -- où nous nous installons le temps que le soleil se lève. Après un accueil chaleureux et un moment de discussions endormies (pour ma part), nous voilà partis pour une promenade sur le bord du Gange avec vue sur Rishikesh. Un moment féerique.

Mais avant, petit tour sur le toit pour prendre quelques clichés des alentours. Les nuages flottent sur les arbres, ce qui donne un paysage vraiment fantastique.

Un tapis de nuages recouvre la cime des arbres au loin.

vendredi 8 octobre 2010

Rétroviseur dans le brouillard

Hier, sur le chemin du travail, gros brouillard blanc et épais, bien que haut au-dessus de nos têtes. La ville de Noida est passée de commune à féerique à cause d'un simple changement météo. Mais bon, vu qu'on est en Inde, il ne pouvait pas y avoir que ça, et c'est donc sans surprise que j'ai vu le rétroviseur de l'autorickshaw se décrocher alors que nous allions faire un U-turn.

Le raccrocher aurait nécessité la vis qui a sûrement du tomber sur la chaussée on ne sait où, donc finalement le chauffeur le décrochera complètement et le rangera dans son fourre-tout (c'est-à-dire: sous le siège avec la roue de secours).

Voilà un travail bien fait!

Vous noterez que les nombreux militaires que l'on voit sur le chemin sont ceux assurant la sécurité pour les jeux du Commonwealth qui se tiennent en ce moment dans la capitale.


Le chauffeur décroche le rétroviseur...
Et on est reparti.

mercredi 22 septembre 2010

Les "nouvelles" pubs dans le Times of India

Hier, dans le journal, une pub assez originale!

 


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