jeudi 4 novembre 2010

Jeux du Commonwealth 2010 (Partie 1)

Bon ok ils sont passés depuis deux semaines, bientôt trois... mais ça n'empêche pas d'écrire un billet sur le blog quand même! A deux jours de la Diwali, dont j'aurai l'occasion de reparler, je vous propose de découvrir ma première expérience aux jeux du Commonwealth de cette année, en compagnie de Raj.

Squash

Alors pourquoi aller voir du squash alors que nous jouons tous les jours au tennis de table et que ce sport est présenté lors des jeux? Simplement pour faire découvrir cette activité à Raj, mais aussi histoire de voir quelque chose de différent. Nous avons donc acheté nos billets sur internet (pour la somme incroyable de Rs. 200,00, soit environ 3,20€), où nous avons eu la mauvaise surprise d'apprendre qu'il fallait aller les chercher... sur Delhi.

Samedi venu, direction le bâtiment du State Trading Corporation, après une petite demi-heure de trajet en métro.

Non loin de l'entrée.
Le bâtiment du State Trading Corporation.
Là, une queue d'un kilomètre de long nous attend. Bien que nous étions large sur le timing, elle nous a clairement fait comprendre que nous ne serions jamais à l'heure pour le début des évènements.

Il va vraiment falloir faire cette queue?!
Chose inespérée et un peu gênante, nous apprenons rapidement qu'il existe en fait une file réservée aux étrangers. Me voilà à passer devant tout le monde pour récupérer nos deux billets... ainsi que les quatre de celui qui m'a alpagué avant mon entrée dans l'office: malin, le bonhomme, il m'a demandé si ça ne me gênait pas de récupérer ses billets en même temps.

Comprenant sa situation, j'ai accepté, ça n'allait pas changer grand-chose à tout ceux qui attendaient déjà, de toute manière. Une fois les billets en main, nous prenons l'autorickshaw en direction du Siri Fort Sports Complex.

En route pour le complexe sportif avec les billets si "durement" gagnés!
Siri Fort Sports Complex

Sur place, c'est l'anarchie pour rentrer. Les sacs ne sont pas acceptés. Mais quand je dis "ne sont pas acceptés", c'est "rien qui ne ressemble à un sac". Rien. Pas même un sac vide. Même entièrement vide, sans poche. Et évidemment, j'ai mon sac, avec mon appareil photo, mon portefeuille, des médicaments, la photocopie de mon passeport, etc. Mais non, ces messieurs du point de contrôle refusent de me laisser entrer.

Alors évidemment, ils auraient pu prévoir une salle de dépôt, même payante, puisqu'il n'est marqué nulle part, ni sur internet, ni sur le ticket lui-même, que les sacs sont interdits. Mais non, l'organisation totalement désorganisée n'a pas prévu ça. Du coup, je commence à râler. Sérieusement. Je leur montre la stupidité de la situation, leur met le nez dans leur idiotie, et leur fait comprendre que je ne laisserai pas, non monsieur, mon sac au milieu d'un champ en attendant de pouvoir le récupérer après les matchs. D'autant plus que, pour combler le tout, les gardes refusent de prendre la responsabilité de la garde.

Et vous ai-je parlé du détecteur à rayons X de l'entrée? En fait, il sert à vérifier que vous n'emportez pas une bombe dans votre portable ou votre appareil photo. Ces engins-là doivent en effet passer au travers du détecteur. Mais les sacs vides, non. Les sacs, même vides, sont interdits, on vous l'a dit.

Finalement, la solution (divine!) nous vient d'un étudiant indien bénévole qui traînait par là. Il ne prend pas la responsabilité d'une éventuelle perte, mais accepte de garder mon sac avec lui pendant 4 heures (le temps que ça se termine). Bien que pas du tout heureux de cette solution, j'accepte, repartant néanmoins les poches bourrées de mes diverses possessions en direction du complexe sportif.

Nous étions arrivés avec 15 minutes d'avance, c'est avec 15 minutes de retard que nous entrons dans le SC, ou Show Court. Un court particulièrement impressionnant car composé exclusivement de parois en verre, dont un côté seulement reflète la lumière. Du coup, les adversaires peuvent jouer normalement, tandis que de l'autre côté, la foule peut facilement admirer leurs performances.

L'équipe indienne se prépare à jouer.
Le court est préparé pour le match à venir.
Raj, très photogénique comme d'habitude.
Toujours le même, noyé dans la foule ;)
Une équipe féminine entre deux jeux d'un même match.

Après avoir assisté à quelques matchs au Show Court, nous nous rendons dans un hall abritant une dizaine de courts différents, et où, plus important, une des équipes indiennes se prépare à jouer. Raj et moi prenons place dans les gradins, où nous serons littéralement encadrés par les arbitres, et encourageons les joueurs.

Peu avant le début du match.

Ce sera la victoire pour l'équipe indienne! Après avoir nous aussi acclamé les joueurs, nous quittons la foule en délire et nous rendons à un autre match où joue une autre équipe indienne.

Avant d'entrer à nouveau dans le Show Court, néanmoins, une petite séance photographie s'impose.

Raj, très classe, et très flatteur des jeux du Commonwealth :P
Là aussi, victoire pour l'Inde! Décidément, c'est la journée.

Raj en profite pour décrocher un autographe au passage.
Retour sur Noida

Après avoir récupéré mon sac (le bonhomme n'a pas voulu que je le paye, il a dit que c'était un honneur de travailler bénévolement), le retour sur Noida commence par une marche vers un arrêt de bus, et une attente... longue... et frustrante aussi, car il m'est impossible de savoir lequel des dizaines de bus passant devant nous (!) nous amènera à bon port.

Finalement, après qu'un Indien nous ait annoncé que nous en avions raté un (ce qui ne permet pas vraiment d'améliorer la situation), nous entrons dans un bus bruyant, à l'avant qui plus est, et nous partons en direction de Noida.

Le reste se passe de commentaires, je vous laisse vous faire l'idée grâce aux deux vidéos ci-dessous.


3 commentaires:

  1. Très juste! J'ai oublié d'en parler. Je viens de modifier le billet pour rectifier ça. J'ai pu récupérer mon sac ainsi que toutes mes possessions juste avant de quitter le complexe! :)

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  2. Moi j'adore ton bus/discothèque... On a pas ça en France... :-(

    PS : Et j'adore ta phrase "...et l'organisation totalement désorganisée..." Tellement Indien ! ;-)

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